COUDRE UNE SURCHEMISE – Deux versions de la chemise Billie !

Pour commencer cette nouvelle année 2021, je prends le temps de publier cet article sur les deux pièces que j’ai préféré coudre pour cette première partie de l’automne/hiver : la très plébiscitée surchemise.
Je vous montre les deux versions que j’ai réalisée avec le même patron, en lainage et en velours côtelé!

J’avais très envie d’une surchemise, vêtement très à la mode il faut le dire, mais surtout pratique, résolument décontracté et masculin (juste ce qu’il faut). C’est un basique du dressing que l’on peut garder des années!

J’avais en stock ce velours côtelé de Pretty mercerie, acheté à la base pour une veste tailleur.
Finalement, j’ai eu envie de l’exploiter autrement, et j’en suis vraiment hyper contente!
Un peu plus tard dans la saison, j’ai eu envie de réitérer l’expérience avec un lainage, qui m’a été offert par la marque Cousette.
J’avais envie de faire de légères modifications pour ne pas obtenir tout à fait le même vêtement.

Je vous détaille le patron, les tissus que j’ai choisi et les légères modifications que j’ai apportées!

Pour coudre ces deux surchemises, j’ai choisi le patron de la chemise Billie de la marque Slow Sunday Paris.
Je n’ai vraiment pas été déçue! Elle est très légèrement oversized, juste ce qu’il faut pour que la silhouette ne se perde pas complètement dedans.
Je l’ai cousue tout simplement dans ma taille habituelle (ici en 36), je suis ravie de son tombé, surtout au niveau de la carrure.

Première version :

• Réalisée en taille 36
• Dans le velours côtelé couleur Cashew Pretty mercerie, sans aucune modification.
•  Boutons plastique noir Centrakor.

Les finitions de ce patron sont soignées, et nécessitent donc de bien suivre les étapes de montage. Si on reste concentré, elle est très agréable à coudre et belle autant de l’extérieur que de l’intérieur!

Deuxième version :

• Réalisée en taille 36
• Dans le lainage Nelson à carreaux (vraiment composé de laine pour le coup!) de chez Cousette
• Boutons bois de chez Centrakor
• Le tissu s’est avéré plus fin que ce que je pensais, j’ai donc décidé d’y ajouter une doublure
  Le modèle n’est pas doublé de base, donc c’est là que ça s’est corsé !
  Pas si facile de doubler une veste à manches avec pattes de capucin et pattes de boutonnages lorsqu’on ne l’a jamais fait et sans explications. J’ai pris mon courage à deux mains, et j’ai monté la doublure au fur et à mesure et au feeling. Et à part une couture à découdre, ça s’est bien passé!
• J’ai réalisé la doublure du corps dans un tissu moumoute et suédine de chez Mercerine.
• La doublure des manches est dans un tissu de doublure polyester satiné très basique, pour pouvoir mieux enfiler les manches.
  Les modifs :
• J’ai recoupé le bas, en tirant une droite du bas de la patte de boutonnage gauche au bas de la patte de boutonnage droit. Cela supprime la courbe qui rajoute de la longueur au dos.
  J’ai cousu les poches en bas de la chemise, sans les rabats du haut.
  Ces modifs en font finalement une veste plus qu’une chemise et c’est parfait!

A très vite pour l’article sur ma blouse Dorothie Slow Sunday paris dans un tissu fleuri!